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Expertises pour procédures amiables

expertise immobilier

L’expert immobilier est un professionnel indépendant dont le métier consiste à définir en toute impartialité et avec précision la valeur des biens immobiliers, des fonds de commerce ou d’entreprise. Sa connaissance du marché immobilier local lui permet d’établir des références pour déterminer la valeur vénale ou la valeur locative d’un bien immobilier d’habitation, agricole et forestier, de bureau, de loisir, d’un fonds de commerce, d’un bien artisanal ou industriel.

Mission de l’expert immobilier

L’expert a pour mission d’estimer la valeur d’un bien immobilier, quel qu’il soit, sur un marché clairement défini à une date précise. Cette expertise doit être rigoureuse et justifiée, établie en toute impartialité, par un professionnel indépendant, respectant strictement le secret professionnel auquel il est tenu.

Les demandeurs d’une expertise peuvent être très divers : le propriétaire du bien lui-même, lorsqu’il envisage de le vendre ou de le transmettre à ses héritiers, mais aussi des tiers « extérieurs » : juge, notaire, services fiscaux, assureur, gestionnaire de patrimoine, syndic…
Le juge et les services fiscaux peuvent ainsi vouloir connaître la valeur du bien dans le cadre d’un contentieux, le notaire dans celui d’une succession, l’agent immobilier ou le syndic dans celui d’une vente, l’assureur dans celui d’un contrat et le comptable dans le cadre d’une valorisation d’actif.

La valeur s’estime en croisant de multiples critères : superficie, architecture, matériaux de construction, état général, situation et état des risques naturels, analyse des diagnostics, état du marché… Elle peut varier dans le temps, à la hausse ou à la baisse. Des terrains situés sur le littoral ont vu ainsi leur valeur multipliée dans des proportions considérables en 30 ans alors qu’à l’inverse, de belles maisons bourgeoises situées dans des banlieues du nord ou de l’est de Paris ont vu la leur décroître, en dépit de la hausse générale des prix.

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Les principes d'évaluation

Les types de valeurs

Il existe deux catégories de valeurs en matière de terrains et de bâtiments :
•    les valeurs de marché (valeur vénale et valeur locative)
•    les valeurs de remplacement (coût de remplacement brut ou net)

La valeur vénale : La Charte de l’Expertise en Évaluation Immobilière élaborée sous l’impulsion de 14 associations d’experts immobiliers, dont la Chambre des Experts Immobiliers de France FNAIM, à laquelle les experts membres des associations signataires doivent se référer, donne de la valeur vénale la définition suivante : « la valeur vénale correspond au prix auquel un bien ou un droit immobilier pourrait être raisonnablement cédé en cas de vente amiable au moment de l’expertise ».
La valeur locative : La Charte de l’Expertise en Évaluation Immobilière, en donne également la définition : « elle s’analyse comme la contrepartie financière annuelle de l’usage d’un bien immobilier dans le cadre d’un bail. Elle correspond donc au loyer de marché qui doit pouvoir être obtenu d’un bien immobilier aux clauses et conditions usuelles des baux pour une catégorie de biens et dans une région données ».

La valeur locative de marché intègre éventuellement l’incidence de toute somme ou versement en capital, soit au locataire précédent (droit au bail), soit au propriétaire (pas de porte, droit d’entrée, indemnité de changement d’activité, etc…).
La valeur locative est exprimée hors droit au bail ou hors TVA et hors charges locatives ou de toutes autres natures refacturées au preneur.

Le coût de remplacement brut : Il s’agit du coût d’achat du terrain et du coût de construction des bâtiments, à l’identique ou à l’équivalent, qui s’y trouve, impôts non récupérables, frais, taxes, honoraires inclus.
Le coût de remplacement net : Il s’agit du coût de remplacement brut, duquel on déduit la dépréciation pour vétusté et obsolescence.

Les méthodes d’évaluations

Il existe 4 grandes familles de méthodes d’évaluation de biens immobiliers

             •    l’estimation par comparaison (ou méthode par le marché) : elle consiste à déduire la valeur d’un bien de l’analyse du prix obtenu de la vente, récente, d’autres biens aussi semblables que possible en termes de consistance, d’état, de situation, dits « références » ou « points de comparaison ».

             •    L’estimation par capitalisation du revenu : elle consiste à capitaliser ou actualiser un revenu annuel, qu’il s’agisse d’un loyer constaté ou d’une valeur locative, d’un revenu brut ou d’un revenu net, pour parvenir à une valeur vénale. La méthode est fondée sur le constat que la valeur du bien est en relation avec le revenu qu’il procure (ou peut procurer).

             •    L’estimation par le coût de remplacement : elle consiste à reconstituer le prix de revient du bien, en déduisant le cas échéant une dépréciation. Cette méthode est peu utilisée en matière de valeur de marché. Elle est plus fréquemment utilisée pour des biens très spécialisées ou pour définir des valeurs d’utilité ou d’exploitation.

             •    Les méthodes dites « professionnelles » : Pour certains biens spécialisés tels que hôtels, cliniques, cinéma, théâtre…, la pratique professionnelle a dégagée des normes et méthodes permettant de définir la valeur vénale ou la valeur locative des murs, ou la valeur du fonds de commerce.

(Source Chambre des experts immobiliers de France – FNAIM )

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